vendredi 27 novembre 2009

Tim Burton

Ahhhh Tim Burton!

Cet extra terrestre de génie, capable de tout.
Du jour où j'ai découvert son monde délirant, j'ai perdu toute objectivité! :-)



Il illustre mieux que personne une de mes phrases fétiches d'Audiard: "Heureux les fêlés, car ils laissent passer leur lumière".

J'aime tout, chez Burton:
ses animations, ses films gothiconiriques, sa poésie à la Edgar Poe, son humour noir, sa tendresse, ses monstres sous le lit, l'influence des séries B voire Z, etc... tout, je vous dis!
Je pourrais le brosser pendant des heures!
J'ai vu tous ses films, même les plus obscurs, les moins connus, les trucs de jeunesse, j'ai lu des tonnes de bouquins, je n'ai évidemment pas raté le ballet de l'année dernière au Châtelet, Edward Scissorhands, sur la musique d'Elman et validé par le "maître". Bref, je connais son parcours par coeur.

Et je ne l'aime jamais autant que quand il lâche les rênes.
Moins quand il travaille "à la commande": pas assez déjanté, à mon sens, sur la Planète des Singes, par exemple.
Mais bon. Quand même. :-)

Quand j'ai su que le MOMA, à New York, lui consacrait une expo, mon sang n'a fait qu'un tour.
J'ai trépigné comme une sale gosse!
L'avantage de mon âge et de mon job, c'est que je n'ai pas eu besoin de demander à qui que ce soit!
J'ai acheté une grande boîte de Rice Krispies Treats, et j'ai foncé.

C'est idiot, mais c'est comme si j'allais voir un ami.
Comme si j'allais prendre le thé chez moi.

J'allais retrouver mes potes: Beetlejuice (Beetlejuice Beetlejuice!), Edward, Vincent, Jack et Sally...

Et je n'ai pas été déçue.
Il y avait de nouveaux meubles, chez moi!
Des beaux vieux meubles.
Tout tordus, pour certains, évidemment.
Pas finis pour d'autres.

Des dessins (ses premiers!), des peintures, des maquettes, un manège de dingue dès l'entrée, les courts métrages de Stain boy, des petits films d'adolescence, les ébauches de ce qui allait devenir sa signature, les objets originaux des grands classiques: le robot cookie-maker, le costume d'Edward Scissorhands, Oogie Woogie, toutes les têtes de Jack Skellington, La cape du Chevalier sans tête, les storyboards, rhaaaaa lovely!
J'aurais été un mec, j'aurais bandé! lol
J'imagine qu'on peut faire le tour de l'expo en 1h30, ça m'en a pris presque 3...

Malheureusement stoppée net dans mon kif par un événement extérieur, je ne suis pas passée par la boutique (la seule étape qui restait), et tant mieux, presque, sinon ma paye y passait! Un mal pour un bien.
J'ai quand même pris le temps de compulser un énooooorme et sublime bouquin que je VEUX absolument : "The Art of Tim Burton", un graal de 400 pages, à la belle couverture cartonnée... Miam.

Une bonne excuse pour y retourner lors de ma prochaine étape New Yorkaise! :-)

Quelques photos volées (pardon) avec mon téléphone, mais qui ne restituent pas le millième de la richesse de l'expo (qui manquait de musique, quand même):













Red curtain...

Le moment est arrivé de me jeter dans le grand bain.
Depuis le temps que j'en ai envie, que j'en parle et que je m'y prépare...
Je respire un grand coup, et je me jette à l'eau.

Le 31 Décembre, Mina Pyro montera sur scène pour la 1ère fois.
Je ne me prends pas pour Delon: Mina est mon alter ego. Schizophrénie assumée! :-)

Peur, enthousiasme, incertitude, envie, électricité dans le dos, coeur qui bat...
Tout se mélange, mais ça sent bon. C'est le bon vecteur, le bon "tuyau".

Casser la gueule à la peur a toujours été mon moyen de déverrouiller le "niveau suivant".
L'audition a été une étape: on croit en moi, j'y crois aussi. C'est le moment.

Le moment d'arrêter de raser les murs.
Le moment de partager mon univers ailleurs que sur des supports virtuels.
Ca fourmille. Ca tape au carreau pour sortir.
Ce n'est que le début d'une nouvelle aventure.

J'ai nourri cet enfant qui demande à marcher tout seul.

Alors je lui lâche la main...

vendredi 20 novembre 2009

Virginie Ropars

Je suis tombée de ma chaise, il y a de cela à peu près 3 ans en découvrant sur le Net les poupées sublimes de Virginie Ropars.
A vrai dire, je n'ai pas compris tout de suite qu'il s'agissait de poupées. Je croyais voir des mannequins de chair et d'os, sur des photos traitées.
Mais non. Ce sont juste des merveilles de délicatesse, détails, hyper réalistes, aux vêtements luxueux cousus patiemment. Mais tout est original: les attitudes, les regards, les sujets...
Bref, je me promène souvent sur le site et le Myspace de la dame, histoire de rêver.

Le site: http://vropars.free.fr/mainENG.htm
Le myspace: http://www.myspace.com/virginieropars





Paris Photo

Mille merveilles, mais voici l'oeuvre que j'aurais acquise, si j'en avais eu les moyens.
Alain Fleischer, "L'âme du couteau", de la série Argenterie et autres reflets.
Un très grand format, pour info.

jeudi 19 novembre 2009

Madeleine Vionnet

Hier, expo de Madeleine Vionnet aux Arts Décoratifs.
Finie au pas de course et dans la frustration: les chiens galeux vendent des billets à 30 mn de la fermeture! Pas eu le temps de bien mourir devant les robes les plus belles: celles de soirée des années 30.
J'y retournerai, c'est sûr.

Je laisse ceux/celles que ça intéresse googler son nom. Ce qu'il faut retenir, en gros, c'est que Vionnet est une architecte du vêtement et de la coupe. (en biais, en l'occurrence, qui donne ce tombé fluide, qui suit le corps sans le contraindre, et le drapé).
A son apogée dans les années 20/30.



Elle façonnait toujours le modèle en miniature, sur un petit mannequin de bois, pour en étudier le tomber avant de passer à la réalisation du vêtement définitif:







Quelques exemples de ses absolues merveilles:
















Article intéressant, et photos supplémentaires (de certaines de mes robes préférées, d'ailleurs) sur le blog de Lily Satine.
C'est là: http://lilysatine.wordpress.com/2009/11/06/i-love-paris-in-the-fall/#more-1011

mercredi 18 novembre 2009

Mark Ryden, tiens, puisqu'on en parle...

Wikipédiage éhonté:

Naturaliste halluciné et ésotérique, "Walt Disney" déjanté, Mark Ryden est le chef de file des nouveaux surréalistes américain. Il puise son inspiration dans ses souvenirs d’enfance et crée des paysages enchantés aux couleurs pastels, peuplés d'enfants aux allures de poupées perverses, d'animaux aussi mignons que mutilés, et de monstres comiques ou terrifiants. Créateur "baroque", il s’inspire de l’histoire (la tête volante ou miniature d'Abraham Lincoln est un motif récurent), de la peinture et de l’univers BD, annoncant avec quelques autres (Marion Peck, Ray Ceasar ou encore Peter Gronquist) un renouveau dans l’art populaire américain. Grand technicien, Ryden utilise de nombreuses techniques picturales (graphite, gouache, huile, pistolet).













Et sinon, c'est là: http://www.markryden.com/
Et ça tue.

mardi 17 novembre 2009

Nicoletta Ceccoli

Poétique, régressif, doux, Rydenesque...









Jeanloup Sieff

Du grand classique, évidemment, mais ces clichés entrent dans la catégorie des images "fondatrices".
De celles que l'on découpe soigneusement pour les accrocher aux murs de sa chambre ou pour les conserver dans son agenda scolaire: décollées, recollées, d'année en année...




Banksy

Banksy est britannique.
Banksy est brillant.
Banksy est doué.

Il pratique la technique du stencil (pochoir) à la sauvage, sur des thèmes qui interpellent les "urbains": surconsommation, pollution, système...







Parmi ses personnages de prédilection: les rats






les Bobbies (flics anglais)





les singes



les enfants






Mais il n'a pas fait que ça, voir le projet Santa's Ghetto, consistant à peindre sur le mur de Gaza séparant palestiniens et israëliens des images porteuses d'espoir, de réflexion.
L'anecdote sur ce projet: un jour, alors qu'il peignait sur le mur de séparation, un habitant est venu lui dire : "vous embellissez le mur". Banksy, flatté : "Merci, c'est gentil", fut aussitôt coupé par le vieil homme: "on ne veut pas que ce mur soit beau, on ne veut pas de ce mur, rentrez chez vous".






Il s'amuse aussi à accrocher dans des musées des oeuvres d'apparence classique mais subversives, si l'on détaille. Et il attend de voir combien de temps elles vont passer inaperçues....
Certaines de ses oeuvres sont entrées dans les collections permanentes des dits musées. :-)