dimanche 4 novembre 2012

Ma pomme, par Laurent Fouchet

Hyper fan du travail de Laurent depuis longtemps, je suis allée enthousiaste et confiante à ce shooting.
J'avais bien raison: le résultat est à la hauteur de la bonne ambiance qui régnait. On s'est bien amusés, on est bien ravis des clichés. Let's share this.








mercredi 19 septembre 2012

Mes Pigalle



J'ai déjà parlé en ces lieux de mon penchant déraisonnable pour les souliers à talons hauts, et plus précisément ceux à semelle rouge de Christian Louboutin. Ca va avec, en quelques sortes.
Je sais qui de cet oeuf et de cette poule est arrivé en premier dans mon univers.
Disons que j'ai trouvé, un jour, le géniteur parfait pour ces oeufs que j'aime tant.

Une photo dans la presse de quelque actrice jolie, avec, aux pieds, ces merveilles de l'au-delà: les Pigalle. THE fetish shoes. Celles de John Willie. Ma bouche s'est ouverte toute seule.
Tout était là: le noir du fin talon, droit comme une lame, qui claque sur le rouge fatal de la cambrure; le vernis miroitant, sirupeux, épais du cuir; la pointe chic, courte, décolletée; la découpe doucement sinueuse et précise des côtés, qui répond à la forme que prend le pied quand il est cambré sur 12cm... Instant Love. Des chaussures de BD.



Ces souliers, j'ai eu l'occasion de les voir portés sur toutes les photos de la Terre. Cannes, Oscars, Tapis rouges divers et variés... De toutes les couleurs, de toutes les matières, au pieds de vulgaires, aux pieds de déesses: c'est le modèle emblématique de Louboutin.


Tellement emblématique que lorsque j'ai craqué et poussé la porte de la boutique, il y a quelques années, les "miennes", les noires vernies 120 (mm de talon), en 36,5, ils ne les avaient plus en stock. Ni nulle part. Sold out. Liste d'attente.
Je les ai essayées en 37, juste histoire d'être sûres qu'elles étaient aussi dingues que ce que j'imaginais (et oui, elles l'étaient, voire au delà), et je les aurais presque achetées si la perspective de marcher sur des lames trop grandes ne m'avait ramenée à la raison. C'est que des hauteurs pareilles, ça ne passe pas inaperçu, il ne s'agit pas de les perdre tous les 3 pas. Bref, ce jour-là, j'ai adopté les Gino, à la place, et j'étais déjà bien bien gonflée d'endorphines!

Les Pigalle. Mon Graal à moi. Mes PiGraalles.
Les années passant, j'ai eu la chance d'agrandir considérablement mon cheptel de merveilles à petits ventres rouges. Mais de Pigalle, jamais vu passer...Toujours sur la fameuse liste d'attente.



Aujourd'hui, je les tiens devant moi. Enfin: il y en a une sur la table basse du salon, et je la regarde avec les yeux de l'Amour, pendant que sa jumelle dort gentiment dans sa flanelle rouge.
3 ans après avoir bavé sur les 1ères que j'ai tenues, je vis enfin mon rêve de "Shoe Pervert", comme dit Donald. Et je kiffe. Ah mais Ahhhhh comme je kiffe!


Sérieusement, peut-être que c'est ridicule d'en être joisse à ce point, mais je vous souhaite, qui que vous soyez et quel que soit l'objet de vos rêves, d'être comblé(e) comme je le suis, juste là. Parce que c'est même plus une affaire de chaussure, presque.
Y a une fée des pieds, un Génie qui vient de sortir de la godasse d'Aladin et de m'exhaucer un souhait du top 3 des Ultimes, qui a rayé mon nom de la liste d'attente. Cette Fée-là, je la remercie d'une force que son Karma en platine est assuré d'ores et déjà pour la prochaine vie. Et la suivante.

Fuckin. Mine.
Yargla.

vendredi 17 août 2012

Expo Jean-Paul Gaultier




The Fashion World of Jean Paul Gaultier: From the Sidewalk to the Catwalk est une merveilleuse expo qui se tient actuellement au de Young Museum, à San Francisco.

Le génie de la mise en scène réside en une idée brillante: des images sont projetées sur les visages inertes des mannequins, qui, du coup, parlent, chantent, deviennent expressifs. Gaultier lui-même présente son expo:




Les modèles présentés sont issus de collections anciennes (milieu 70's) à nos jours.

Des choses emblématiques:

Marinières détournées à l'infini...


...soutien-gorges coniques et esprit lingerie...


...corsets (pour hommes ou femmes)...

(modèle homme, baleinage en éventail)


(modèle femme pour Hermès, en crocodile)

...imprimés tatouage, tout est là. Et à les observer de près, la maestria est flagrante. On reconnaît la patte de Mr Pearl sur bon nombre de corsets, c'est merveilleux.

On peut aussi admirer plusieurs exemplaires de la collection "Mermaid", l'une de mes préférées.




Une version dorée/cuivrée de la robe de Marion Cotillard aux Oscars



Des modèles absolument spectaculaires, dont cette robe de dentelle, cagoule intégrée


ou cette folie enrubannée


ou encore cette absolue merveille toute perlée






Petite jubilation perso: le scotchant costume de squelette noir, strassé, porté par Dita pour le défilé. Encore plus beau de près


...et le costume de scène façon "écorché" de Mylène Farmer


On trouve évidemment les costumes de Madonna, que tout le monde connaît par coeur (celui de l'écuyère SM est particulièrement réussi), les croquis...


Mais aussi des vêtements hommes déments, du mobilier...


Bref: mille tueries. J'aurais tout photographié: du tailleur jupe/pantalon crème à la robe de mariée à brandebourgs et coiffe indienne de plumes blanches, bien des merveilles ont échappé à ma pellicule, faute de stockage suffisant, mais sont aisément trouvables sur le Net.

On ne peut s'empêcher de reconnaître les influences plus ou moins bien digérées de Gaultier. Entre Madame Grès, Mc Queen et consorts, le lien est parfois vraiment flagrant. Mais en tant qu'amoureuse de ces couturiers, je ne me plaindrai certainement pas. La créativité est là.

Les collaborations photographiques avec La Chapelle et Pierre & Gilles, notamment, dont quelques beaux clichés sont exposés, tombent sous le sens, entre opulence, kitch, bondieuseries et humour.


Les salles de projections m'ont semblé moins intéressantes. Il est certes amusant de voir toutes les facettes de Gaultier (défilés, costumes de scène ou de films, clips...), mais ça ressemble plus à une satisfaction mégalo qu'autre chose, vraiment.

Dans l'ensemble, une très très belle expo, bien réprésentative, dont quelques pièces, à elles seules, justifient le déplacement (et... hum... les 20$ du prix d'entrée), si vous êtes dans les parages.

vendredi 25 mai 2012

Swept Away (Part Two)

Continuons notre visite de cette formidable expo par l'oeuvre de KIM ABELES

"Give us this day (20 days of smog)"




Abeles se sert de pochoirs qu'elle dépose sur une nappe, des assiettes, des récipients, et elle laisse le tout sur le toit de son studio. Le résultat, esthétique et délicat, n'est autre que le révélateur de l'air vicié et pollué, le smog (smoke + fog) que nous respirons, dans lequel nous évoluons sans en avoir vraiment conscience. Comme Orion, Abeles utilise la pollution comme pigment, et ses scènes de vie quotidienne n'en ont que plus d'impact...


ANDY GOLDSWORTHY

“Bones/Sand/Ball/Tide”


Détail


Une enfilade de 13 photos. Le sujet est une grande balle de sable au bord de l'eau. Le ressac l'attaque et la délite. Sauf que dans la balle, Golsworthy a placé des os et un crâne de grand animal qui apparaissent à mesure que le sable se défait.
Les photos sont très belles, et on ne peut s'empêcher de penser au grand sablier de la Vie, qui ne laisse derrière lui que des os, qui finiront sable/poussière eux-mêmes...


ZHANG HUAN

Ash Army N°1


Au départ, je n'ai pas flashé sur cette sculture, car j'ai tendance à préférer le travail fin et délicat. Sauf que ce buste de soldat chinois est fait de cendres, et pas n'importe lesquelles: les cendres d'encens brûlé dans des temples bouddhistes. Et là, soudain, l'oeuvre prend une autre dimension, un paradoxe qui la rend plus forte encore...
Dans le fond, on peut voir le travail de CATHERINE BERTOLA, qui a floqué son papier peint de poussières et autres débris aspirés dans le musée-même!
L'oeuvre s'appelle "Unfurling Splendor"



GLITHERO

"Burn, Burn, Burn"


Sous forme de vidéo, une oeuvre hypnotisante. Le Studio Glithero a créé une peinture inflammable. Comme des dominos qui s'écroulent, ou une mèche de dynamite qui progresse immuablement et régulièrement, le chemin de feu serpente et se dessine, en droites puis en arabesques, hommage à la "Ceiling Dance" de Fred Astaire.




CAI GUO-QIANG

Toujours au rayon de la vidéo, et pour finir, j'ai découvert avec ravissement le travail mégalo-poétique du chinois Cai Guo-Qiang, genre de feu d'artifice en plein jour. Les fusées explosent dans le ciel sous forme de petits nuages noirs ou colorés, et franchement, c'est beau.
Les nuages noirs font penser à une nuée de corbeaux, les colorés forment un arc en ciel de fumée, et on les regarde partir au loin, changeant de forme, en s'étirant, se fondant.
L'installation est pour le moins imposante, et on se demande quels paramètres de vent entrent en ligne de compte pour aboutir à ce résultat...






Voilà, la visite de l'expo s'arrête ici, mais pas celle du musée, si vous êtes partants, car cet endroit regorge de merveilles dont j'ai bien envie de vous parler... :)

Lien officiel de Swept Away

jeudi 24 mai 2012

Swept Away.

J'ai cette fabuleuse chance, par mon métier, de pouvoir aller là où se trouvent les belles expos, entre autres.
Il y a quelques années, j'ai ainsi failli crever de bonheur devant l'expo Tim Burton au MOMA de New York.
Parce que souvent, c'est à New York, que ça se passe, les grossses tueries.

La semaine dernière, je retrouvais donc mon hôtel de Times Square bien-aimé.
Après avoir boudé sur le programme du-dit MOMA, je farfouille et tombe sur un intitulé alléchant: "Swept Away. Dust, Ashes and Dirt in contemporary Art and Design". Au musée du même nom. Ca risque de parler de Memento Mori, tout ça, ça sent bon!

C'est à une quinzaine de blocks, il fait beau (ils ont un printemps, eux), je suis avec un collègue-pote art-friendly: zou.

Et là, en pleine glande, violente claque de beau. Les yeux qui collent ouverts.

Une merveilleuse expo foisonnante et agréablement mise en scène. Toutes les oeuvres prennent leur place, leur valeur, elles sont bien éclairées, et dehors, par les fenêtres, c'est sublime.
Des oeuvres, il y en a plein: 34. La surface d'un seul étage, (le 4ème) mais qui se visite longtemps.
Tous les supports sont présentés: des peintures, des sculptures, des vidéos, de la photo, des collages, you name it.

Et presque tout déchire. Que des artistes que je ne connais pas et dont je me dépêche de noter les noms pour faire mes recherches et ce billet, afin de ne pas oublier que j'ai une banque de données sauvegardée quelque part.
Ce que j'ai vu là va me nourrir un moment, et à défaut de voir cette expo, je vais essayer de vous la raconter et montrer un peu.
Vous intéresser peut-être à certains artistes, vous parler de ceux que vous aimez déjà, si ça se trouve.
Evidemment, je ne serai pas exhaustive, je vous montre juste mes favoris.

D'abord, les bouteilles de JIM DINGILIAN.



Il y en a 9. Le gars récupère des bouteilles d'alcool en verre (soit-disant on les lui donne LOL), il crame l'intérieur avec une bougie, et il se sert ensuite d'aiguilles et de minuscules outils coudés pour gratter le dépôt de suie, dans la bouteille, par le goulot. Les scènes représentées sont anti glam, urbaines: des parkings, des bagnoles, des lignes à haute tension... Mais c'est dingue de précision, il y a des ombres, et l'effet 3D du cylindre permet plein de lectures différentes, parce qu'il y a aussi des arbres.
Virtuose et génial.




PAUL HAZELTON



Ce crâne est fait de poussière. (ça se passe comment, au niveau du Memento Mori?^^)
Littéralement. Hazelton récupère la poussière des plumeaux de ménage, les moutons dans tous les coins qu'il croise, et avec de l'eau, il arrive à donner des formes à cette non-matière. Là, c'est un crâne, relativement détaillé, de beaux volumes. Infiniment fragile, éphémère. Il se délite un peu déjà, comme un nuage. A priori, y a pas de fixant, dessus, faut éviter d'éternuer devant!


MASKULL LASSERRE



Déjà, s'appeler Maskull, ça mérite la considération.
Mais le gars a bien trouvé le moyen de faire passer l'envie de rire. Il sculpte des corbeaux dans des pièces de bois, taille réelle, et il brûle ce bois. Ca donne des corbeaux en charbon, et c'est une des plus belles choses que l'on puisse imaginer. Avant d'arriver à cette oeuvre là, sur le parcours, on avait croisé un de ces corbeaux, par terre, regardant par l'une des nombreuses fenêtres.



Avec son bordel, ses petits morceaux qui tombent, qui salissent. Poussière noire.
Dans la grande installation, c'est démultiplié et bluffant. Chaque oiseau est dans une position réaliste. L'un d'eux saisit la "nuque" d'un autre comme le font effectivement les rapaces. D'autres encore regardent Columbus Circle, recroquevillés devant la fenêtre.



Mais surtout, surtout, la couleur, ce noir infiniment brillant, presque irisé, et les fibres du bois devenues fines et friables, fragiles comme des plumes. L'idée est géniale, le résultat coupe le souffle. Je les ai regardés longtemps.






ANTONIO RIELLO



Deux étagères de grands verres, tous différents, chacun fait sur mesure pour ce qu'il contient dans son pied, à savoir les cendres de livres célèbres (choisis par l'artiste selon ses goûts personnels).
C'est beau, et c'est absurde: ces livres vivront toujours physiquement sous forme de cendres, dans ces pieds de verre, ils sont devenus indestructibles bien que déjà détruits et illisibles. C'est con, j'adore l'idée, bien que le symbole du livre brûlé me heurte toujours un peu. Ce truc fait réfléchir 2 secondes, c'est bien. En plus, les verres sont beaux.


PHOBE CUMMINGS



Un effet visuel saisissant que cette oeuvre faite d'argile crue et saupoudrée de cendres. Le travail de l'argile est pensé comme éphémère, car rien n'est collé, à peine fixé au séchage. L'oeuvre est d'autant plus fragile que Cummings positionne chaque pétale, chaque feuille, aux limites de son équilibre sur la structure. De loin, on croirait un bouquet fait de cendres. Un genre de vestige de Pompéï impossible. Buggant.

Maintenant, un "gros morceau": ALEXANDRE ORION. Beaucoup à dire sur ce génie là.



Il est brésilien, et vit dans une ville sale.
Comme les autorités s'en cognent, de la saleté, Orion est parti dans un tunnel particulièrement crado, et avec des petits chiffons et de l'eau, il a commencé à effacer la crasse selon un motif de tête de mort.
Il a taggué, en quelques sortes, en propre/blanc sur du sale/gris, un ossuaire entier.
La police est bien venue s'intéresser à ce jeune mec, mais que lui reprocher, exactement?
Orion a continué, il a recouvert tout le long du tunnel.
Au final, les autorités ont décidé de passer l'intérieur du tunnel au Kärcher, officiellement pour nettoyer, officieusement parce que le message d'Orion en disait assez long.

Mais le gars est tenace, et il n'avait pas fini de parler, alors il a repris tous ses petits chiffons usagés, tout pourris, et il les a essorés dans des bocaux.
Il a récupéré ce liquide chargé de pollution, et l'a déshydraté pour en faire de la poudre, donc du pigment.
Il a bien allongé ça comme il faut, et avec cette drôle de peinture, il a réalisé des tableaux qui laissent muets.

A cette expo, c'était donc un triptyque façon machine à sous géante, qui était exposé. Et en détaillant ce triptyque, on se rend compte que non seulement le gars est habité, mais qu'en plus, techniquement, c'est une brutasse. J'en suis dingue.



Tout mon laïus est un résumé de ce que l'on voit dans ces 2 documents, qui sont projetés à l'expo.





Je vous raconte la suite dans un prochain billet, celui-ci étant déjà long comme un jour sans pain. Mais il reste du lourd! :)

vendredi 2 mars 2012

Inspirations

En plein travail sur mon prochain "tableau" burlesque, je me nourris compulsivement d'inspirations diverses et variées.
Sans dévoiler complètement la surprise, voici à peu près et de façon non exhaustive ce qui compose mon puzzle.

La Féline (Cat People) de Jacques Tourneur, film de 1942, avec Simone Simon.







Une de mes scènes favorites de ce film: suggestion, esthétisme, peur, lumière, tout y est...




Nastassja Kinski dans le remake pas terrible de Paul Schrader, en 1982. Sauvage, sensuelle, fragile, perdue et dangereuse...





✪Un zeste de transe et de Vaudou








Cannibalisme et Rock n Roll

Kessel Le Vieux, huile sur cuivre, 17ème


Sick Sick Sick, Queens of the Stone Age


Le Cuisinier, le Voleur, sa Femme et son Amant, film fa-bu-leux et ovniesque de Peter Greenaway, 1989 (attention spoiler: ceci est la scène finale)



Béatrice Dalle dans Trouble Everyday, de Claine Denis, 2001



✪ Et plus abstraitement, l'idée que le système (anti)social dans lequel nous vivons nous dévore, après nous avoir formatés, transformé en moutons, prêts pour l'abattoir.
Faire sortir l'animal sauvage du plus profond de nos tripes serait, paradoxalement, la seule façon de reprendre notre place d'humain au milieu des autres, en reprenant le contrôle sur ce qu'on nous impose, en refusant les chaînes, les cordes et les entraves. C'est forcément violent.

La pulsion érotique n'est évidemment pas absente du concept. Qu'y a t-il de plus censuré, aujourd'hui, que les désirs exprimés hors des sentiers battus? On tolère hypocritement la pornographie online, accessible, plutôt laide et stéréotypée, comme un exutoire contrôlable, mais on retire des cinémas des affiches qui faisaient sourire dans les années 70.
La pudibonderie ambiante rejoint celle des années 40/50, et la remarquable critique du film de Tourneur sur Citizen Poulpe boucle cette boucle d'inspirations, en expliquant, entre autres, que la panthère symbolise l'abolition des frustrations, le libre cours à la sensualité naturelle, sauvage.

Ca semble pompeux, probablement, de mentionner de tels sujets pour parler d'un numéro burlesque, mais mon but a toujours été d'injecter un peu de fond sous la forme, et si le message n'est pas forcément aussi clair une fois sur scène, il me nourrit, m'habite, et me permet d'entrer dans une peau qui serait, sans cela, trop grande pour moi...

Un peu de glam par là-dessus, une pincée de second degré, shakez le tout et dégustez sur la scène du Théâtre Adyar le 21 Avril pour la Glitter Fever! :-)